Source:
– http://retraitbaseeleves.wordpress.com/2010/03/29/rassemblement-pour-soutenir-claude-et-remi/
Rassemblement mercredit 31 mars à 17h, Inspection académique de l’Isère , 1 rue Joseph Chanrion
Menaces et sanctions vont de pair avec la politique de fichage et de pilotage absurde.
Ce qui échoue dans les entreprises est transposé avec désastre dans l’éducation nationale et le service public.
L’Inspectrice d’académie de l’Isère veut retirer la direction à deux enseignants qui obéissent à la Convention internationale des droits de l’enfant en refusant de ficher leurs élèves, bien que considérés comme des défenseurs des droits de l’homme par une instance des Nations Unies.
Le 10 décembre 2009, une intervention de la Rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, du Rapporteur spécial sur le droit à l’éducation et du Rapporteur spécial sur les droits de l’homme des migrants vient en soutien aux directeurs de l’Isère. Cette lettre est révélée dans un rapport publié ce 12 mars 2010 où la Rapporteuse « exhorte le gouvernement français à répondre au plus vite aux craintes exprimées» que les sanctions et menaces de sanctions « soient liées à leurs activités non violentes de protection et de promotion des droits de l’homme, notamment du droit au respect de la vie privée. »
Le 19 mars, l’Inspectrice prend connaissance de ce rapport transmis par des syndicats enseignants de l’Isère SNUipp-FSU Isère, PAS, le Collectif base élèves et la Fédération de l’Isère de la Ligue des droits de l’homme.
Véritable affront aux Nations Unies, à la profession et aux droits de l’homme, le 22 mars, l’Inspectrice ajoute à l’ordre du jour de la commission du 26 mars, le retrait de fonction des deux directeurs d’école, Claude Didier de l’école de Prunières et Rémi Riallan de l’école de Séchilienne. Tous les représentants du personnel refusent de siéger.
L’inspectrice convoque une nouvelle commission le 30 mars, refusant toujours de répondre à l’exhortation d’une haute instance des Nations Unies qui lui demande de retirer ses sanctions et ses menaces.
Rappelons que la France n’avait déjà pas répondu aux recommandations du Comité des droits de l’enfant des Nations Unies du 11 juin 2009 concernant les fichiers des enfants malgré les nombreuses interventions de parlementaires et d’associations.
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Nous vous invitons également à manifester votre soutien aux directeurs refusant Base élèves, en envoyant le message ci-dessous à l’Inspectrice
d’Académie de l’Isère. Adresses pour poster :
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Madame l’Inspectrice d’Académie,
Il semblerait que, ce 30 mars, vous vouliez consulter la CAPD de l’Isère sur
le retrait d’emploi de direction de deux directeurs d’école de l’Isère qui
refusent de ficher leurs élèves, Claude Didier et Rémi Riallan.
Or, le 10 décembre 2009 une intervention de la Rapporteuse spéciale, d’un
Rapporteur au droit à l’Education et d’un rapporteur des droits de l’homme
des migrants de l’ONU est venue en soutien aux directeurs de l’Isère. Cette
lettre est révélée dans un rapport publié ce 12 mars où la Rapporteuse
*« exhorte
le gouvernement français de répondre au plus vite aux craintes
exprimées»*que
les sanctions et menaces de sanctions *« soient liées à leurs activités non
violentes de protection et de promotion des droits de l’homme, notamment du
droit au respect de la vie privée. »*
*Ils sont donc considérés par une instance des Nations Unies comme des
défenseurs des droits de l’homme.*
D’autre part nous vous rappelons que le Conseil d’Etat doit bientôt se
prononcer sur la légalité de Base Elèves et que de nombreuses demandes à
surseoir vous ont été adressées.
C’est pourquoi nous vous demandons instamment de renoncer à toute sanction
contre les directeurs qui refusent encore Base Elèves et de ne pas retirer
l’emploi de direction à ces deux enseignants.
Signature :
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